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Racontez-nous la genèse du film…

C’est en rencontrant Samuel en Inde, l’un des petits protagonistes de SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE qu’est née en moi l’envie de consacrer un projet aux enfants handicapés. Les efforts déployés par ses deux frères pour que Samuel, paralysé des deux jambes, puisse avoir, comme eux, accès à l’éducation, m’ont bouleversé. Issus d’une famille pauvre, ils lui avaient bricolé un fauteuil roulant qu’ils poussaient durant quatre kilomètres pour parvenir jusqu’à l’école. Chez eux, tout était guidé par l’amour. 
J’ai voulu saisir cette énergie qui permet aux enfants en situation de handicap de surmonter leurs difficultés et de réussir à se construire une vie. Le han
dicap est un sujet compliqué, il existe mille façons d’en parler. Que raconter ? Comment ? Que montrer ? … Je ne voulais surtout pas d’un film tire-larmes, je voulais au contraire qu’il donne de l’espoir.
J’avais eu l’occasion de rencontrer Xavier du Crest, le président de Handicap International durant le tournage de SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE. Nous avons longuement et mûrement réfléchi à ce que pourrait être ce film. J’ai commencé à écrire une bible, trouver des personnages. 


Justement, comment trouve-t-on ces enfants ?

Handicap International dispose sur son site de nombreux portraits d’enfants - des enfants incroyables ! J’ai puisé dans ces portraits, aidé par deux membres de Handicap International. Au total, nous avons fini par retenir trente histoires possibles. Beaucoup de ces enfants portaient des prothèses : or, il était im-portant que tous ne souffrent pas du même handicap, leurs histoires ne pou-vaient pas se ressembler. Il nous a fallu poursuivre nos recherches. Cela a pris du temps. Je tenais beaucoup, par exemple, à montrer un enfant souffrant d’un handicap invisible.
 

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